Le paysage se lit à travers un fort contraste du blanc et du noir.

D’une part le paysage à la surface de la peau de végétation naturelle du massif montagneux, avec ses couleurs et ses tons et le revêtement des formes végétales. D’autre part, la lueur éblouissante du blanc, pour la blessure géante du sous-sol de pierre, qui a été démembré et pillé pendant des siècles, puis abandonné.

Quelle cynique ornement que cette lamentable tentative de reboisement de la chair du rocher ebrechée par etages, avec ces rangées clairsemées de petites marques, une série de croix signifiant un désastre irréparable.

Nous rencontrons aujourd’hui et lisons ce traumatisme irréparable dans le corps de la nature.